Les Poitevines si près et si loin à la fois

Grand Poitiers: 18
Saint-Sébastien: 23

Le match délocalisé à la salle omnisports de Châtellerault revêtait pour les deux équipes une importance particulière: Saint-Sébastien devait panser les plaies d’une cuisante défaite (40-16) à Celles-sur-Belle la semaine dernière et Grand Poitiers avait à coeur d’effacer le revers sur le fil (24-22) à domicile contre Carquefou. À l’entame du match les deux équipes se rendaient coup pour coup (2-2, 5 puis 3-3, 8), mais ce sont les Poitevines qui faisaient le premier break par Berna qui marquait déjà son troisième but de la soirée (5-3, 11).

Après le temps mort demandé par Fabrice Bonhour (6-4, 14), F. Lequerré, Mège et Kéo augmentaient la pression (9-5,19). Sans se désunir, les joueuses de Carquefou profitaient des imprécisions des locales pour revenir par Bougié sur une contre-attaque et Riot sur jet franc pour égaliser (9-9, 24). Chaque gardienne réussissait de beaux arrêts et malgré deux derniers buts de Lequerré et Berna, les Poitevines rentraient aux vestiaires avec deux buts de retard (9-11, 30).

Trop de maladresses

A leur retour sur le parquet, les joueuses de Saint-Sébastien avaient manifestement des consignes à appliquer et Matoussi, sur interception puis seule bien décalée par Boujié, ainsi que Royer, chanceuse, faisaient passer le score à 10-14 (35). Les joueuses de Nicolas Boury accumulaient trop de maladresses pour exister. Elles réussissaient tout de même à marquer par Précigou (36) puis par Lequerré suite à une récupération après un tir sur la barre (13-16, 40).
Les visiteuses pressaient plus haut en défense, notamment par Waksberg qui gênait la circulation du ballon adverse. Après le temps mort demandé par Poitiers (15-19,19), Duguey réalisait encore un bel arrêt. La messe est dite après un le tir de Duhamel (16-21,24) même si Lequerré convertissait un jet franc. Le match se terminait sous les applaudissements du public. Nicolas Boury pouvait être rassuré de la prestation de son équipe qui n’avait pas démérité, mais devait constater que son équipe avait encore du travail. « Il n’y a pas le feu, mais il nous faudra battre les quatre dernières de la poule pour nous maintenir », indiquait-il. Cela tombe bien, car le prochain match est à Floirac classé juste derrière Grand Poitiers.

Source : Centre Presse