«Mon but est d’accompagner les jeunes» : Enora Riot, passion et loyauté à Saint-Sébastien
Ouest France 20/01/2025

L’arrière gauche de 26 ans Enora Riot vit sa neuvième saison à Saint-Sébastien-sur-Loire. Une histoire qui dure avec le club du Sud Loire et qui n’est pas près de s’arrêter, pour une joueuse qui a juré fidélité.
La salle Luc-Abalo a été le théâtre de nombreux souvenirs pour Enora Riot. Des moments de joie, comme son titre de championne de France U16 avec Nantes. Et quelques déceptions durant les saisons plus compliquées. Depuis neuf ans, l’arrière gauche évolue sous les couleurs de Saint-Sébastien. Presque une décennie. « Au début, j’étais un peu le bébé qu’on faisait rentrer par ci, par là, et les années passant, les rôles ont changé. Je suis devenue une cadre. Mon but est d’accompagner les jeunes qui arrivent », explique-t-elle.
Le temps est passé depuis ses débuts et la joueuse n’est jamais partie. Une façon de remercier un club qui a tant œuvré à son bien-être. « J’ai eu des propositions, mais je n’ai jamais songé à partir. J’avais l’impression de planter un couteau dans le dos si j’allais voir ailleurs. »
« Pas de regrets »
Issue de la génération dorée du Nantes LAH, aux côtés de Manon Loquay, Lola Berrais ou encore Orlane Ahanda, la professeure des écoles n’émet aucun regret quant au fait de ne jamais avoir pu vivre de son sport. « J’avais les pieds sur terre dès le début. Je me suis toujours dit que j’irai le plus loin possible, avoue-t-elle. Je donnais le meilleur de moi-même et je me demandais déjà si c’est ce que je voulais faire à temps plein. Je suis nostalgique quelques fois, mais je n’ai pas de regret. »
Désormais, Enora Riot se plaît dans son rôle et souhaite accompagner le club dans son évolution. Et ce, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus pratiquer. La Sébastiennaise n’est pas près d’arrêter pour autant. De trop nombreuses nouvelles expériences l’attendent d’un club qui est presque devenu une deuxième famille.
Et même si celles qui l’ont accompagnée à ses débuts ne jouent plus. À l’instar d’Émeline Duhamel et Myrtille Meslet-Héricourt, présentes lors de toutes les montées du club, jusqu’en N1. « Elles étaient très présentes pour moi. » À elle d’être présente pour les autres.