La dynamique : Cinq ans après l’avoir quitté, Saint-Sébastien fera son grand retour au plus haut niveau amateur la saison prochaine. Grâce à la force d’un collectif qui a déroulé son jeu sans accroc.

« Je suis très fier de la saison. C’est une belle récompense », se réjouit Thomas Freire, entraineur de Saint-Sébastien. Il faut l’avouer, le travail a été réalisé haut la main. Les Sébastiennaises n’ont jamais douté. Du moins, elles n’ont jamais montré une seule incertitude sur les terrains. Arrivé en janvier 2024, Thomas Freire a tout de suite mis la main à la pâte et les résultats sont venus dans la foulée. Le résultat d’une vision mais aussi d’un collectif considéré, force est de constater, comme l’un des meilleurs du championnat.

Récompense d’une saison éprouvante

Enora Riot et ses équipières ne se sont inclinées que trois fois en l’espace d’un an et demi. « C’est une saison surprenante. On ne se voyait pas là et encore moins invaincu en décembre mais on l’était. » Exceptionnel. Une performance qui permet aux Sébastiennaises de décrocher une place en N1F la saison prochaine, cinq ans après l’avoir quittée: « Je ne sais pas ce qu’on a fait de plus mais on a un climat qui permet aux joueuses de s’épanouir. Le groupe est très fort et très stable. On a des grosses qualités mais la plus grosse c’est la capacité à surpasser les moments compliqués.»  Face à Chambray dimanche, le 3SLHB s’est incliné avec la manière (31-26) et dit adieu aux espoirs de finir championnes de France N2F. Qu’importe, la saison touche à sa fin et les protégées de Thomas Freire ont accompli ce qu’elles ne pensaient sûrement pas capables de réaliser. Accompagnées par un car de supporters, les Bleue et Blanche ont profité. « Il y a peu de moments où on peut profiter et c’est ce que j’ai dit aux joueuses, on devrait se rendre compte de la saison qu’on a vécue, surtout humainement », racontait le technicien.
Un moment de joie et de partage après une saison éprouvante. Les visages sont marqués, les muscles blessés mais les sourires intacts. La force d’un collectif qui a déroulé son jeu sans accroc. Au cours de cette saison, les locales ne se sont inclinées que trois fois. Trois petits écarts qui n’ont jamais mis le doute. Thomas Freire tient à le souligner en conclusion : « C’est un bonheur de les entraîner. Je ne suis personne sans mes joueuses cette saison. » Certains supporters reprendront Thierry Roland et son « après avoir vu ça, on peut mourir tranquille » tout en étant impatients de voir septembre se profiler.

Car la N1F, c’est déjà demain. En attendant, Saint-Sébastien SLHB profite d’une saison exceptionnelle. Il ne reste désormais plus qu’un match. Le derby face à la CJ Bouguenais le 24 mai. Histoire de clore une saison qui restera dans les annales.